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Maryvonne Texier, cheville ouvrière de l’équipe fondatrice du musée départemental de l’école publique, à Vergné, y retrouve là son essentiel. « Ma vie a commencé en 1937 à l’école de Saint-Séverin-sur-Boutonne, où ma mère était institutrice d’une classe unique. Mon acte de naissance est écrit de la main de ma grand-mère, secrétaire de la mairie. J’ai appris à lire comme Marcel Pagnol, toute petite au fond de la classe, dessinant pendant que les grands suivaient les leçons, mais je n’en perdais pas une miette. Un jour, j’ai dit à ma mère : ‘’il se trompe, ce n’est pas ce qu’il y a écrit sur le tableau !’’ Ma vocation a rendu mon arrière-grand-mère très heureuse, elle qui n’avait pas eu accès à l’école, une sorte de revanche. »

Elle poursuit : « Plus tard, j’ai fait ma 6ᵉ au lycée de Saint-Jean, avec option de latin. Quand je rentrais, Maman me prenait dans sa classe pour faire lire les petits. Ma route était toute tracée : après deux ans en tant qu’institutrice en Vendée, puis en région parisienne, ce fut Mazeray, et enfin l’école Joseph-Lair, jusqu’à ma retraite. J’ai ensuite participé, avec d’anciennes collègues et amies, aux activités proposées par de nombreuses associations, comme avec l’atelier d’arts (poterie, soie, dessin), pour des enfants et des adultes, et aussi auprès des enfants du voyage, pour leur donner le goût de la lecture. Dans le même temps, je suis devenue déléguée départementale de l’Éducation nationale, qui consiste à s’assurer du bien-être de l’enfant dans sa vie scolaire en primaire.

Un jour, on m’a traité de dinosaure parce que, trésorière d’associations, je faisais mes comptes au centime près, certes, mais dans un grand cahier. J’ai alors acheté un ordinateur et je me suis rapprochée de l’association Informatique club angérien. Depuis, je suis toujours au centime près, mais cette fois-ci sur un tableur Excel ! »

Palmes académiques
Ce qu’elle ne vous dira pas, c’est que Monsieur Combes lui a remis les Palmes de chevalier et que plus tard, elle a reçu le titre d’officier des Palmes académiques. Elle vous encouragera plutôt à venir vous inscrire au musée, samedi 12 octobre, pour passer votre certificat d’études.

À chaque rencontre, pour elle le plaisir de sentir l’affection et la reconnaissance de ses anciens élèves.

Dans le contexte actuel de renouvellement quadriennal et où la politique semble parfois brouiller les cartes, il est plus que jamais nécessaire de se concentrer sur les fondements de notre engagement.

Notre charte, qui met en avant l’importance de l’écoute active et de l’intervention judicieuse, constitue le socle de notre démarche et de notre protection dans l’accomplissement de nos missions.

Elle stipule, en autres, que « le DDEN doit faire preuve d’écoute et d’une action mesurée, à l’écart de toute émotion excessive. Il s’abstient de révéler ses préférences politiques, syndicales ou religieuses dans l’exercice de ses fonctions. Sa neutralité est gage d’une médiation et d’une coordination efficaces, visant exclusivement le bien des enfants. »

Je tiens aussi à vous remercier sincèrement pour votre dévouement et votre fidélité sur le terrain. Votre présence est indispensable pour veiller à la qualité de notre système éducatif et au bien-être des élèves. Je nourris l’espoir que notre coopération se poursuive et que chacun, par son engagement, contribue à un recrutement riche et varié, reflet de nos valeurs partagées, en mobilisant son réseau personnel.

Le mot du Président

La Rochelle le 5 novembre 2024